PMI : onze vaccins obligatoires pour nos enfants

La nouvelle année 2018 s’ouvre sur une modification des obligations vaccinales. Ce ne sont plus trois, mais onze vaccins qui vont devenir obligatoires pour nos petits.

Les familles s’inquiètent en parlant du trop grand nombre d’injections et de molécules antigéniques. Or, il n’est pas question d’effectuer des dizaines de piqûres pour respecter ces nouvelles mesures : les vaccins sont dorénavant regroupés en une même injection. Ils protègeront les enfants des maladies comme la diphtérie, le tétanos, la polio, la coqueluche, l’haemophilus influenzae, l’hépatite B, le pneumocoque, la méningite C, la rougeole, les oreillons et enfin la rubéole.

  • Les vaccins contre les six premières maladies sont regroupés dans l’Hexavalent (Infanrix Hexa ou Hexion), qui inclut les trois vaccins jusqu’ici obligatoires (DTP = diphtérie, tétanos et poliomyélite) plus la coqueluche, l’haemophilus influenzae de type B et l’hépatite B ;
  • Les vaccins contre les trois dernières maladies (rougeole, oreillons et rubéole) sont également regroupés en une seule injection (ROR, Priorix, ou MMR).

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Vaccination : n’oublions pas la prévention !

L’actualité est riche sur le sujet de la vaccination, les médecins s’accordent à dire qu’il faut continuer la prévention faite jusqu’ici et qui a permis d’éradiquer de nombreuses maladies.

Notre centre de PMI (Protection Maternelle Infantile) propose de vacciner gratuitement tous les petits parisiens âgés de 0 à 6 ans selon le calendrier vaccinal de la sécurité sociale et organise des séances de vaccinations spécifiques BCG suite à l’indisponibilité du vaccin actuellement en pharmacie.

Nous vous rappelons que votre enfant doit être à jour de ses vaccinations obligatoires pour être accueilli dans nos crèches et halte-garderies, qui sont des lieux de collectivité.

Depuis 1931, La Goutte de Lait assure la prévention infantile et a compilé pour vous quelques articles sur le sujet.

+ L’OMS s’alarme de l’épidémie de rougeole en Europe

+ 200 grands médecins s’engagent en faveur de la vaccination obligatoire

+ Obligation vaccinale : l’appel de 200 médecins

+ Reportage : La vaccination : un enjeu de santé publique

+ 11 vaccins pourraient bientôt être obligatoire en France

+ Vaccins, retrouver la confiance

+ La rougeole se porte bien, la vaccination moins bien

Mon bébé fait du bruit quand il respire : qu’est ce qu’un stridor ?

Samantha, maintenant âgée de 4 mois, est née avec un “stridor”, qu’est-ce que c’est exactement, que faire ?

La réponse de notre expert :

Le stridor congénital est un bruit plus ou moins strident, comme une espèce de vibration râpeuse ou sifflante rythmée par la respiration, qui provient des voies aériennes supérieures. Il se manifeste dès la naissance ou dans les premières semaines de vie et, selon son origine, prend des aspects variés :

– Il est parfois permanent, quelle que soit l’activité de l’enfant, éveillé ou pendant son sommeil. Dans d’autres cas, il est intermittent, se manifestant surtout à l’effort (pleurs, tétée…) pour disparaître pendant le sommeil calme.

– Parfois on ne l’entend qu’à l’inspiration (surtout s’il est d’origine laryngée). Chez d’autres enfants, il est perçu aussi bien au temps inspiratoire qu’au temps expiratoire (surtout s’il est d’origine trachéal).

– Il peut être isolé ou, au contraire, associé à d’autres manifestations telles que gêne respiratoire, difficultés d’alimentation, troubles du comportement…

La forme la plus fréquente est le “stridor laryngé congénital”. Attribué à une mollesse excessive des structures qui charpentent les cordes vocales, c’est la classique “laryngomalacie”. Cette anomalie peut, s’il en est besoin, être visualisée par un examen ORL spécialisé, laryngoscopie ou fibroscopie : à l’inspiration, le larynx s’aplatit, aspirant plus ou moins vigoureusement les structures voisines et réduisant son calibre, ce qui provoque ce bruit si caractéristique. Cette forme de stridor est souvent bien tolérée, se résumant à un simple bruit inspiratoire. Il s’atténue avec le temps et disparaît généralement entre 6 mois et 2 ans.

Parfois, cependant, il peut engendrer des troubles de la déglutition, responsables de fausses routes alimentaires. L’enfant a tendance à avaler de travers, pas toujours de façon spectaculaire, de sorte que les aliments peuvent descendre dans les bronches, les obstruer et les infecter, éventuellement “à bas bruit”. En dehors de ces fausses routes alimentaires, le stridor congénital peut aggraver une infection respiratoire telle qu’une bronchite ou une bronchiolite, surtout s’il s’agit d’un petit nourrisson.

Plus rarement, le stridor peut être dû à une anomalie de la trachée (trachéomalacie). Les complications sont les mêmes que pour la laryngomalacie. Enfin, exceptionnellement, le stridor est causé par une malformation de voisinage exerçant une traction ou une compression sur la trachée ou sur le larynx. L’évolution, qui n’est pas toujours sans problème, dépend alors de la cause.

Des professionnels(.les) au service des enfants et des parents

Nos équipes accueillent vos enfants au quotidien que ce soit :

  • dans le cadre d’une prise en charge collective des enfants dans nos établissements d’accueil de la petite enfance
  • ou pour assurer une mission de prévention médicale et/ou psychologique, des ateliers parents-enfants, des temps de rencontre et d’échange ainsi que de conseils en lien avec l’enfant et sa famille

Nos équipes sont pluridisciplinaires et chaque membre de l’équipe à un rôle bien particulier, il/elle interagit avec les autres salarié.e.s pour garantir un accueil de qualité et enrichissant pour votre enfant.

Nous vous présentons les caractéristiques de chaque formation suivie et les compétences acquises par chacun.e

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Famille et Fratrie

Le mythe fondateur de la famille est basé sur le rêve d’enfants unis qui s’aiment et vivent dans l’harmonie

Tous souhaitent que celle-ci se construise sur de bons sentiments.

fratrie1Mais dans la réalité, les faits sont tout autre : les conflits entre frères et sœurs s’installent et les parents s’en trouvent souvent désemparés. Ces querelles  pour les plus petits, sont appelées « conflits matériels » (ex : les jouets, la place à table ou en voiture, le programme TV …).

Pour les plus grands, ce sont plutôt les «conflits de personnalités» (ex : jalousie, concurrence …).

Les parents sont, pour la plupart, démunis devant ces comportements. lls se sentent responsables et directement concernés. Ces démonstrations ont seulement pour objectif d’attirer leur attention» Lire la suite

Le doudou

Le « doudou »doudou2

Ah  le fameux Doudou !!!

Objet de réconfort pour l’enfant et d’inquiétude pour les adultes : « Mais où est donc passé DOUDOU ? »
A quoi sert-il?

L’enfant au début de sa vie pense ne faire qu’une seule et même personne avec sa mère, puis progressivement il réalise qu’elle est une personne différente.

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Alimentation au biberon : les différents types de lait, quand introduire la diversification ?

Pour les enfants au biberon, quels laits faut-il donner ?

A la naissance on donnera un lait premier âge dit pour nourrisson jusqu’au six mois de l’enfant puis un lait deuxième âge dit de suite jusqu’à un an, ensuite on donnera du lait troisième âge dit de croissance jusqu’à trois ans.

Quelles sont les différences entre ces trois laits ?

Les laits suivent l’évolution de la croissance de l’enfant : le lait deuxième âge dit de suite est plus riche que le lait premier âge en protéines, glucides (sucres) et minéraux et moins riche en lipides (graisses). Les vitamines sont à peu près identiques. Le lait de croissance est encore plus riche en protéines et minéraux que le lait deuxième âge.

Peut-on le remplacer par du lait de vache ?

Le lait de vache n’est pas adapté au nourrisson, il est trop riche en protéines et minéraux (notamment sodium) et pas assez en fer, acides gras essentiels et vitamines (C, D, E, B9). Idéalement, il faut attendre les trois ans de l’enfant pour éviter des carences.

Que penser du lait de chèvre à la place du lait de vache pour un nourrisson ?

Si l’objectif est d’éviter une allergie aux protéines du lait de vache c’est inutile : les compositions aminées des protéines du lait de vache et de chèvre sont en effet très proches. De plus, le lait de chèvre conduit comme le lait de vache à des carences en acides gras essentiels, fer, Vitamines B9, C, D, E et en plus en vitamine B12 et également à des excès en protéines, sodium et chlore ce qui peut entrainer une acidose hyperchlorémique chez l’enfant.

Et les laits végétaux ?

Il faut différencier les substituts à base de végétaux (soja, amande, riz, châtaigne, noisette) qui sont « des jus de végétaux » improprement appelés « laits de végétaux » des préparations infantiles à base de végétaux. Les premiers (substituts à base de végétaux) ne respectent pas la réglementation européenne. La plupart d’entre eux sont trop faibles en lipides, protéines, calcium, fer, vitamines B 12 et D.

Si certains (soja, amande) semblent avoir des teneurs en protéines et fer correct, il faut savoir que la nature des protéines expose à des carences en acides aminés essentielles et leur fer est mal absorbé. Ils apportent de plus presque tous des calories insuffisantes d’où des retards de croissance.

Les seconds (Préparations infantiles à base de végétaux) respectent la réglementation européenne. Par exemple celle à base de riz qui sont prescrits en cas d’intolérance aux protéines de lait de vache.

Doit-on proposer de l’eau en plus des biberons ?

Uniquement en cas de très fortes chaleurs, l’eau contenu dans les biberons de lait artificiel ou dans le lait maternel suffit pour hydrater bébé dans des conditions normales.

Puis-je introduire des céréales dans le biberon de lait de mon enfant pour qu’il « tienne » mieux la nuit ?

Il n’y a pas de justification à introduire les céréales infantiles avant 4 mois. Cela risque de réduire la consommation du lait du fait de l’augmentation énergétique apportées par les céréales et d’ainsi le carencer en fer, calcium et acides gras essentiels. Il existe si vous pensez que votre enfant a du mal à se rassasier des laits épaissis ou dits « Satiété ».

Passé 4 mois on peut les introduire généralement sans gluten avant 6 mois et avec après. Cela permet une introduction progressive du gluten et pour les nourrissons plus âgés, une augmentation énergétique des biberons sans donner de trop grande quantité de lait lorsque le nombre de biberons quotidiens diminuent.

Mon enfant de un an a l’habitude de prendre un biberon de lait dans son lit la nuit 

Passé les six premiers mois, l’enfant peut passer une nuit complète sans repas.

Le biberon de lait pris au lit favorise les caries. Le lait contient des glucides qu’apprécient les bactéries responsables des caries. La sécrétion salivaire est réduite la nuit et empêche donc de tamponner la production acide bactérienne.

D’autre part le biberon de nuit est souvent donné pour remédier à des troubles du sommeil. L’enfant en prend l’habitude et le réclame pour tout endormissement ce qui au final entretient le problème du sommeil.

Quand doit-on diversifier l’alimentation d’un enfant ?

La diversification se fait entre 4 et 6 mois.

Tous les enfants ne sont pas prêts au même rythme.

Il s’agit d’un triple changement : mode d’administration de l’aliment, consistance et goût.

Par quoi commencer ?

On commence de préférence par les légumes (carottes, courgettes, haricots verts, potiron, épinards, panais, brocolis) au déjeuner.

On continuera par les fruits que l’on peut donner au goûter (en conservant le biberon de lait) ou la tétée au sein (compotes de pommes, pêches, abricots, poires ou bananes bien mûres écrasées)

Comment les introduire ?

Au début il s’agira de toute petite quantité de légumes mixés(quelques cuillères à café) que l’on peut proposer à la cuillère ou diluer dans le biberon de lait.

Comment procéder pour donner les légumes dans le biberon ?

Il faut conserver le niveau de remplissage du biberon en eau plus légumes et compléter avec le nombre de doses de lait habituel.

Par exemple l’enfant boit un biberon de 150ml d’eau + 5 doses de lait, on met deux cuillères à soupe de purée de légumes dans le biberon, on complète jusqu’à 150ml avec de l’eau et on ajoute cinq doses de lait.

Comment préparer une purée de légumes ?

On fait cuire les légumes à l’eau ou à la vapeur sans ou avec très peu de sel. On les mixe en ajoutant de l’eau de cuisson ou du lait de suite. On ajoute une cuillère à café de beurre ou d’huile. Cette purée peut se conserver 24 heures au réfrigérateur ou être mise au congélateur.

Quel délai proposer entre deux introductions d’aliment ?

Il y a deux écoles (prenez avis auprès de votre pédiatre).

Certains préconisent l’introduction d’un même aliment trois jours de suite pour contrôler les éventuelles réactions allergiques, d’autres au contraire de changer tous les jours ce qui favorisera plus tard l’acceptation par l’enfant de goûts variés.

Dans le premier cas, lorsque chaque légume a été testé trois jours de suite, ils peuvent être mélangés (carottes/courgettes par ex).

Il ne faut pas se fier aux « mimiques » du bébé : ce qui nous semble être une grimace peut juste correspondre à la surprise de la nouveauté, si l’enfant le refuse, on ne le force pas, mais on peut le reproposer régulièrement.

Avoir en tête aussi que la carotte constipe, si l’enfant a une tendance à la constipation commencer par un légume vert.

Y a-t-il des légumes à éviter ?

Eviter ceux à goût fort ou qui risquent de donner des gaz : poivrons, salsifis, choux, petits pois, navets, verts de poireaux. Ils seront introduits plus tard vers 10 mois.

Attention au céleri qui peut être allergisant, on le donnera vers 1 an.

Quand introduire les pâtes et le riz ?

Ainsi que la semoule et la floraline vers 8/9 mois si l’enfant sait bien avaler sinon on peut les mixer.

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