La psychomotricité à la Goutte de lait Saint-Léon

L’association La Goutte de Lait Saint Léon va se doter des compétences d’une psychomotricienne dès janvier 2019.

La psychomotricienne sera présente environ une fois par mois dans chaque EAJE (établissement d’Accueil du Jeune Enfant) et au centre de PMI. Son rôle s’étendra dans plusieurs domaines :

  • L’accompagnement des professionnels avec des échanges, des apports de connaissances, de la co-observation,  de la co-animation d’ateliers, de l’analyse de pratiques, des mises en situation psycho-corporelle…

  • L’accompagnement de l’enfant ; dans sa découverte de lui même, de l’environnement et des autres par l’observation, l’écoute, la disponibilité corporelle et émotionnelle, l’engagement psycho-corporel, l’adaptabilité, la créativité, l’aménagement de l’espace. L’objectif est que chaque enfant prenne plaisir à explorer, expérimenter, sans résultats attendus par l’adulte.
  • L’accompagnement et le soutien à la parentalité par des échanges informels, des rendez-vous dans les établissements ou par téléphone, des ateliers parents-enfants, la mise à disposition de l’information…

Quel est le rôle d’un.e psychomotricien.ne en EAJE ?

Le.a psychomotricien.ne se situe dans le champ de l’éducation et de la prévention en s’appuyant sur l’observation de l’activité spontanée du jeune enfant et les échanges avec les familles et les autres professionnels. De part son positionnement, le.a psychomotricien.ne apporte un regard extérieur.

Pour plus d’information : www.reseauppe.fr

 

 

 

 

La vision de l’enfant

Les capacités visuelles de l’enfant vont se développer de la naissance à 6 ans où elles atteignent leur potentiel maximal.

Les stimulations de l’environnement suffisent à ce développement à condition que les deux yeux fonctionnent bien.

Sur environ 800 000 enfants qui naissent en France tous les ans, 20% ont un problème ophtalmologique, pathologique ou fonctionnel.

15% des enfants ont un défaut monoculaire, 5% binoculaire.

Détecté tôt, le problème sera corrigé, par contre après 6 ans cela deviendra un handicap définitif.

Un traitement proposé entre 0 et 2 ans entraine une récupération dans 90% des cas, entre 5 à 6 ans dans 15% des cas seulement.

Le traitement est une urgence c’est pourquoi il faut faire pratiquer des dépistages visuels (par le médecin qui suit l’enfant et qui peut aussi l’orienter chez un ophtalmologue pédiatrique) et ceci de façon régulière car certains troubles apparaîtront avec la croissance.

Il ne faut pas penser comme on l’entend parfois que cela va s’arranger tout seul en grandissant.

Il faut être réactif dès qu’il y a un doute (impression que l’enfant ne voit pas bien, enfant maladroit) et aussi en cas de prématurité ou s’il y a des antécédents familiaux (problème de vue des parents même si les lunettes n’ont été portées que dans l’enfance)

De même un traitement prescrit doit être rigoureusement suivi donc les lunettes seront portées en continue et non de temps en temps.

Que voit l’enfant ? : Histoire de cônes et de bâtonnets

La rétine, membrane qui tapisse le fond du globe oculaire contient deux types de cellules nerveuses réceptrices qui contiennent des substances photosensibles :

  • Les bâtonnets qui se trouvent en périphérie sur la rétine : ils sont sensibles à la luminosité et aux mouvements. Ils servent à la vision nocturne. Ils ne permettent pas de distinguer les détails et les couleurs.
  • Les cônes sont seuls présents au centre, ils permettent de voir les détails. Ils sont aussi sensibles à la couleur par l’intermédiaire de pigments : 50% des cônes appelés cônes L sont sensibles au rouge, 40% les cônes M sensibles au vert et 10% cônes S sont sensibles au bleu.Les cônes ne fonctionnent qu’en lumière diurne.

A la naissance la rétine n’est pas encore fonctionnelle. Sa croissance va se poursuivre jusqu’à 2 ans et sera mature à 3 ans. C’est la rétine périphérique qui se développe en premier, zone riche en bâtonnets : l’enfant va donc percevoir au début de sa vie les mouvements mais pas encore les détails ni les couleurs et il voit en noir et blanc.

Puis le développement progressif des cônes va affiner sa vue :

Âge Acuité visuelle Champ visuel Couleurs
1 Mois 1/30 55° Blanc/noir
3 Mois 1/20 70° + Rouge
6 Mois 2/10 120° + Vert et orange
9 Mois 3/10 150° Couleurs franches
1 an 4/10 180° Couleurs pastelles
2 ans 5/10 180°
3 ans 6/10 180°
6 ans 10/10 180°

En pratique :

  • Le nouveau-né va être attiré par le mouvement mais sa vision est floue et il ne voit que le blanc et noir.

Il va apprécier des motifs contrastés (il existe de petits livres à proposer très précocement « noir sur blanc / blanc sur noir » de Tana Hoban (Kaléidoscope) par exemple. Par contre, les tons pastels toujours choisis pour un bébé lui sont indifférents !

Il va repérer les mouvements : les mobiles lui plaisent !

Et dans le visage d’une personne penchée sur lui à une distance optimale de 50 cm, il va repérer ce qui est mobile : la bouche, les yeux.

Il peut reconnaitre la personne qui s’occupe le plus souvent de lui (position des sourcils, chevelure), c’est pourquoi il est déconseillé de changer radicalement de coiffure après la naissance de bébé !!

  • Le strabisme: L’innervation des muscles oculomoteurs n’est pas à maturité à la naissance. Il est donc fréquent que le nouveau-né « louche » par intermittence. Ce n’est pas inquiétant jusqu’à l’âge de 4 mois.

  • La lumière reste agressive pour les yeux de l’enfant jusqu’à 3 ans.Préférer les éclairages indirects pour vous occuper d’un tout petit. Prévoir des lunettes de soleil pour les sorties : les verres doivent être 100% UV, classe 3 (qui suffit en général, classe 4 pour neige ou bateau),   porter le » sigle CE. Opter pour une monture souple pour plus de confort et englobante pour éviter les « coques » sur le côté. Vérifier que la monture s’adapte bien au visage (nez et oreilles)

La couleur des yeux :

La couleur des yeux est liée aux lois de l’hérédité, l’enfant hérite d’un gène paternel et d’un maternel.

La couleur claire est récessive, la couleur foncée est dominante donc deux parents aux yeux clairs auront un enfant aux yeux clairs. Deux parents aux yeux foncés auront un enfant aux yeux foncés ou pas !!

En effet, ils peuvent tous les deux posséder un gène clair hérité d’un de leur propre parent mais dissimulé par le second gène foncé qui lui est dominant.

Ex : le père et la mère ont chacun hérité d’un gène bleu d’un de leur parent et d’un foncé de l’autre. Le foncé étant dominant, ils ont tous deux les yeux foncés mais peuvent tous deux transmettre le gène clair à leur enfant qui ayant deux gènes clairs hérités de ses grands-parents aura lui-même les yeux bleus !!!

Bref cela ménage bien des surprises !!!

La couleur de naissance n’est pas définitive, elle va évoluer tout au long de la vie. Il n’existe pas un pigment bleu, un vert, un noir, etc… Tous les iris contiennent le même pigment mais a des concentrations différentes, cette concentration de pigments augmente jusqu’à l’âge de 2 ans et demi. Plus c’est concentré, plus c’est sombre !!! La dépigmentation commence très doucement dès l’âge de 15 ans.

Le bébé dont les yeux sont d’un bleu incertain ou assez foncé n’aura probablement pas les yeux clairs, celui dont les yeux sont d’un bleu plus pâle a plus de probabilité de les conserver clairs : bleus ou vert (en effet sous l’action d’un pigment la fuchine) qui s’active vers 18 mois , ils peuvent basculer du bleu au vert !

Retrait lait infantile PREMILAIT 1er AGE : alerte sanitaire

Les autorités sanitaires ont été informées de la possible contamination par des entérobactéries de type Enterobacter Sakazakii de boîtes de lait infantile Prémilait® 1er âge commercialisées depuis octobre 2017. Ces boîtes de lait portant le numéro de lot 257 et la date limite d’utilisation optimale (DLUO) 14-09-2020 font actuellement l’objet d’une procédure de retrait et de rappel par l’entreprise PREMIBIO.

Vous trouverez l’avis de rappel sur le site du ministère : http://solidarites-sante.gouv.fr/systeme-de-sante-et-medico-social/securite-sanitaire/les-alertes-sanitaires/article/retrait-et-rappel-de-laits-infantiles-premilait-r-1er-age-en-raison-d-une

Aucun cas d’infection à Enterobacter Sakazakii n’a été rapporté aux autorités sanitaires à ce jour. Toutefois, l’apparition d’une fièvre persistante chez l’enfant dans les 15 jours suivant la consommation de ce produit doit conduire les parents à consulter un médecin dans les meilleurs délais.

La vigilance se porte aussi bien sur les laits qui auraient été acheté par les structures d’accueil de jeunes enfants, mais aussi apportés par les parents et/ou utilisés au domicile des parents ou des assistantes maternelles.

 

Accompagnement des enfants de 0 à 6 ans porteurs de troubles autistiques

L’équipe pluridisciplinaire de l’Unité Mobile -Sessad (Service d’Éducation Spéciale et de Soins à Domicile) Saint Michel– propose un accompagnement précoce et coordonné pour des enfants avec autisme entre 0 et 6 ans auprès des professionnels et des familles.

Une intervention précoce, dès le premier repérage des troubles permet une rééducation efficace, idéalement avant 3 ans moment où la plasticité cérébrale est optimale. Un enfant sur 100 naît autiste.

La mission de cette unité mobile est d’informer, transmettre et communiquer des connaissances sur l’autisme, mais aussi de garantir la continuité dans l’accompagnement et le soutien des familles, du repérage des troubles à la mise en place d’un parcours coordonné et adapté. » Lire la suite

Nouveau au centre de PMI : une consultation pour les 6-9 mois

Pour répondre aux interrogations des parents après la consultation du 6ème mois et en attendant le rendez-vous du 9ème mois, le centre de PMI de la Goutte de lait Saint Léon propose désormais une consultation de puériculture facultative sur rendez-vous.

Cette consultation s’adresse plus précisément aux enfants d’âge compris entre 6 et 9 mois. Elle est effectuée en commun par Nelly, puéricultrice du centre de PMI et Emmanuelle, puéricultrice de secteur.

Elle permet d’apprécier le développement somatique (poids, taille) et psychomoteur de l’enfant et de répondre aux interrogations des parents concernant l’alimentation, le sommeil, les poussées dentaires, la reprise du travail (comment gérer la séparation, sevrer le bébé…),les jeux d’éveil, l’accompagnement de la motricité, les voyages, le bilinguisme, etc…

Elle a également un rôle préventif : aborder la question des accidents domestiques, le bon usage des écrans, etc….

Prendre rendez-vous par téléphone au 01.42.73.33.62 ou par E.mail : pmi@gouttedelait.com

PMI : onze vaccins obligatoires pour nos enfants

La nouvelle année 2018 s’ouvre sur une modification des obligations vaccinales. Ce ne sont plus trois, mais onze vaccins qui vont devenir obligatoires pour nos petits.

Les familles s’inquiètent en parlant du trop grand nombre d’injections et de molécules antigéniques. Or, il n’est pas question d’effectuer des dizaines de piqûres pour respecter ces nouvelles mesures : les vaccins sont dorénavant regroupés en une même injection. Ils protègeront les enfants des maladies comme la diphtérie, le tétanos, la polio, la coqueluche, l’haemophilus influenzae, l’hépatite B, le pneumocoque, la méningite C, la rougeole, les oreillons et enfin la rubéole.

  • Les vaccins contre les six premières maladies sont regroupés dans l’Hexavalent (Infanrix Hexa ou Hexion), qui inclut les trois vaccins jusqu’ici obligatoires (DTP = diphtérie, tétanos et poliomyélite) plus la coqueluche, l’haemophilus influenzae de type B et l’hépatite B ;
  • Les vaccins contre les trois dernières maladies (rougeole, oreillons et rubéole) sont également regroupés en une seule injection (ROR, Priorix, ou MMR).

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Le projet éducatif du Petit François

Cette année, au Petit François, l’ensemble de l’équipe a pensé, élaboré et écrit le projet éducatif de notre structure d’accueil.

 

Mais que représente-t-il exactement ? Outil essentiel, il permet à l’équipe de se mettre d’accord sur un ensemble de valeurs et pratiques professionnelles dans l’accueil du jeune enfant et de sa famille. Il permet ainsi une harmonisation des pratiques avec un seul objectif: le bien-être des enfants.

En lien avec le projet associatif de La Goutte de Lait Saint-Léon, nous avons choisi de porter trois valeurs fondamentales : » Lire la suite

Multi accueil Saint Léon : l’école en perspective…

Une année haute en couleurs

Et voilà !!! C’est la fin d’une très belle année passée ensemble… Tous les enfants du Saint Léon sont sur le chemin qui les mènera vers l’école !!

Et l’aventure fut riche en émotions. Nous nous sommes régalés lors d’un repas festif « spécial saucisses », nous avons acheté le pain pour les copains… Et bien sûr, grâce à toute l’équipe, nous avons joué et appris toutes sortes de choses passionnantes. Nous avons frémi avec les feuilles d’automne, grelotté l’hiver venu, tremblé sous l’orage et mis les pieds dans l’eau lorsque le soleil était chaud.

Nous avons peint, à chaque saison, des grandes fresques et c’était beau ! » Lire la suite

Mon bébé fait du bruit quand il respire : qu’est ce qu’un stridor ?

Samantha, maintenant âgée de 4 mois, est née avec un “stridor”, qu’est-ce que c’est exactement, que faire ?

La réponse de notre expert :

Le stridor congénital est un bruit plus ou moins strident, comme une espèce de vibration râpeuse ou sifflante rythmée par la respiration, qui provient des voies aériennes supérieures. Il se manifeste dès la naissance ou dans les premières semaines de vie et, selon son origine, prend des aspects variés :

– Il est parfois permanent, quelle que soit l’activité de l’enfant, éveillé ou pendant son sommeil. Dans d’autres cas, il est intermittent, se manifestant surtout à l’effort (pleurs, tétée…) pour disparaître pendant le sommeil calme.

– Parfois on ne l’entend qu’à l’inspiration (surtout s’il est d’origine laryngée). Chez d’autres enfants, il est perçu aussi bien au temps inspiratoire qu’au temps expiratoire (surtout s’il est d’origine trachéal).

– Il peut être isolé ou, au contraire, associé à d’autres manifestations telles que gêne respiratoire, difficultés d’alimentation, troubles du comportement…

La forme la plus fréquente est le “stridor laryngé congénital”. Attribué à une mollesse excessive des structures qui charpentent les cordes vocales, c’est la classique “laryngomalacie”. Cette anomalie peut, s’il en est besoin, être visualisée par un examen ORL spécialisé, laryngoscopie ou fibroscopie : à l’inspiration, le larynx s’aplatit, aspirant plus ou moins vigoureusement les structures voisines et réduisant son calibre, ce qui provoque ce bruit si caractéristique. Cette forme de stridor est souvent bien tolérée, se résumant à un simple bruit inspiratoire. Il s’atténue avec le temps et disparaît généralement entre 6 mois et 2 ans.

Parfois, cependant, il peut engendrer des troubles de la déglutition, responsables de fausses routes alimentaires. L’enfant a tendance à avaler de travers, pas toujours de façon spectaculaire, de sorte que les aliments peuvent descendre dans les bronches, les obstruer et les infecter, éventuellement “à bas bruit”. En dehors de ces fausses routes alimentaires, le stridor congénital peut aggraver une infection respiratoire telle qu’une bronchite ou une bronchiolite, surtout s’il s’agit d’un petit nourrisson.

Plus rarement, le stridor peut être dû à une anomalie de la trachée (trachéomalacie). Les complications sont les mêmes que pour la laryngomalacie. Enfin, exceptionnellement, le stridor est causé par une malformation de voisinage exerçant une traction ou une compression sur la trachée ou sur le larynx. L’évolution, qui n’est pas toujours sans problème, dépend alors de la cause.

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